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Formations :  6 tendances à suivre cet hiver

Vos futurs plans de formations pour l’année 2023 commencent à se dessiner.  Pour vous aider à les définir, nous avons échangé avec Vincent Gossare, DRH de Talent Solutions TINGARI. Grâce à ses réponses, nous vous dévoilons 6 grandes tendances à suivre en matière de formations.

1/ La formation au numérique : essentielle pour tous !  

« En premier lieu, il faut vous assurer que vos collaborateurs maîtrisent leur poste de travail et leur environnement bureautique. Les formations en la matière sont courtes et doivent avoir lieu régulièrement. C’est un b.a.-ba à ne pas négliger ! » pour Vincent Gossare. Maîtrise basique d’un ordinateur, nouveaux logiciels, renouvellement des outils de bureautique, gestion des progiciels métiers… Le numérique est en constante évolution, ce qui rend les formations de vos collaborateurs en la matière indispensables. Cela peut sembler évident, pourtant 70% des salariés expriment un besoin d’accompagnement à la maîtrise des outils numériques et 36% d’entre eux estiment ne pas être accompagnés dans cette démarche selon l’étude « quand les entreprises expriment leurs besoins de compétences numériques nouvelles » (Pôle Emploi – Janvier 2021). Mettre la formation au numérique au cœur de vos priorités peut donc vous assurer de répondre aux besoins de vos salariés.

2/ De nombreux temps forts rythment la vie professionnelle… Préparez vos salariés !

Entretiens de recrutement, entretiens de fin de période d’essai, entretiens annuels ou entretiens professionnels… La carrière de vos collaborateurs est marquée par des étapes qui, pour être efficaces, doivent être préparées. Vincent Gossare précise  : « si nous prenons l’exemple des entretiens de recrutement, il existe 20 critères de non-discrimination à avoir en tête lors d’un entretien ! Les managers ne les connaissent pas forcément, il faut les accompagner dans cet apprentissage. »

Les entretiens professionnels et les entretiens annuels sont des étapes clés pour aborder d’une part les souhaits d’évolution de carrière et d’autre part le bilan de l’année écoulée. « Un manager ne saura pas toujours quels points il peut aborder ou non, il faut qu’il sache quoi répondre et ce qu’il a le droit de dire au salarié en face de lui. La préparation à ces entretiens est un incontournable de la formation ! » ajoute Vincent Gossare.

Pour y voir plus clair, n’hésitez pas à faire appel à Mon Conseil en évolution professionnelle (Mon CEP) : il est un facilitateur du dialogue entre un salarié, son manager ou son DRH à travers différentes actions dont la préparation à ces entretiens.

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Quels sont les 20 critères de non-discrimination lors d’un entretien ?

Selon la loi, opérer une distinction entre les salariés (ou entre les personnes candidates à un recrutement ou une nomination, ou à l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise) constitue une discrimination prohibée lorsqu’elle est fondée sur l’un des critères suivants : l'origine, le sexe, les mœurs, l'orientation, l'identité sexuelle, l'âge, la situation de famille, la grossesse, les caractéristiques génétiques, l'appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, les opinions politiques, les activités syndicales ou mutualistes, les convictions religieuses, l'apparence physique, le nom de famille, le lieu de résidence, l'état de santé, le handicap.

3/ Faites de la RSE une démarche collective et participative

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans une démarche RSE qui répond aux grands enjeux sociétaux et environnementaux et aux nouvelles attentes des salariés. Mais seuls 5% des salariés interrogés dans le cadre de l’enquête  « RSE – Mobiliser les équipes et développer les compétences pour passer à l’action » (Cegos-2021), déclarent avoir été formés à l’intégration de la RSE à leur métier. Pourtant ils sont 59 % à estimer que les engagements de leur entreprise/organisation en matière de RSE ont un impact positif sur leur motivation professionnelle. 

Pour que les équipes adhèrent aux projets de RSE, il faut qu’elles en comprennent les impacts. Si vous vous êtes, par exemple, lancé dans une démarche de réduction de votre empreinte environnementale, l’implication des salariés passera par une formation aux écogestes, à l’écoconduite, aux actions qu’ils peuvent mettre en place dans leurs métiers en fonction des résultats visés.

4/ Révolution du télétravail et nouvelles pratiques 

Aucun doute, pour Vincent Gossare, « Le télétravail à grande échelle a profondément modifié les pratiques en entreprise. Pour s’assurer que vos collaborateurs soient en pleine maîtrise des outils de travail à distance et sachent bien gérer leur temps de travail tout en préservant leur santé mentale, il faut les y former ». Il peut s’agir par exemple de règles à respecter à la maison : bonne posture, position de l’écran, sécurité des équipements… Mais également de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle dont les contours peuvent être plus difficiles à délimiter en télétravail. Pensez par exemple aux formations sur le droit à la déconnexion particulièrement importantes dans ce contexte de mutation de l’organisation du temps de travail. 

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C’est quoi le droit à la déconnexion ?

Le droit à la déconnexion est le droit des salariés de ne pas répondre aux e-mails, messages et appels téléphoniques en dehors des heures de travail. La France a été pionnière et l’a consacré dans la loi Travail du 8 juin 2016 et l’ordonnance Macron du 22 septembre 2017. Ce droit permet de respecter le droit à la vie privée des salariés et plus largement de protéger leur santé mentale. 

Vous pouvez également proposer à vos managers de bénéficier d’un coaching managérial qui permet de « retrouver une posture, repenser sa communication, créer une organisation plus flexible, trouver des techniques de remotivation et d’encadrement des équipes ou reprendre confiance : les objectifs sont divers, mais les résultats sont toujours positifs » selon Marie-Françoise Brousse, responsable du pôle accompagnement individuel de Talent Solutions - TINGARI dans un article publié par InfoCEP.

5/ Accompagner le développement des compétences comportementales

« Communication et travail en équipe, partage d’un open-space, préparation d’une réunion… Tous les salariés ne maîtrisent pas nécessairement ces compétences dites comportementales, indispensables à la bonne marche des entreprises. Mais ils peuvent s’y former ! » explique Vincent Gossare. Ce que confirme Peter Barret, spécialiste des compétences comportementales et fondateur de l’agence WeSpeak, interrogé dans un entretien réalisé pour notre site : « le comportement n’est pas quelque chose d’inné et de figé. On peut progresser et évoluer ». C’est pourquoi Mon Conseil en évolution professionnelle ( Mon CEP undefined ) peut accompagner vos salariés dans cette démarche. Ils pourront identifier leurs compétences au regard de leur poste actuel, les faire reconnaître avec une Validation des Acquis de l’Expérience ( VAE undefined ) ou encore en acquérir des nouvelles avec une formation. En incitant vos salariés à développer des soft-skills, vous leur permettrez de gagner en savoir-être, en confiance et en employabilité. 

6/ Bien communiquer, ça s’apprend !

Média-training, pitch d’un projet, présentation PowerPoint… Des formations pour apprendre à vos collaborateurs à bien communiquer sur leurs métiers et à être inspirants, existent et peuvent se révéler très efficaces. « Prendre la parole en public ou répondre aux questions de partenaires ou de journalistes sur l’entreprise… Savoir quoi dire, quand et comment, est un exercice qui, s’il est très courant dans le monde du travail, est loin d’être évident » précise Vincent Gossare. Et ce, quel que soit le niveau hiérarchique des salariés.  Dans un article pour Les Échos, Catherine Cousinard, directrice de cabinet chez Engie, explique que, grâce à la formation, elle a gagné en confiance en elle : «J'ai une plus grande liberté de parole, je me sens plus agile, plus réactive et surtout plus connectée avec le public. ».

Le mot de la fin ?

 « Gestion agile, RGPD et gestion des données, apprentissage des langues… Je pense à de nombreux autres pans de la formation qui peuvent faire partie des priorités. Mais le plus important c’est de sonder les besoins des collaborateurs, surtout pendant les entretiens professionnels. Cela permet de bien anticiper la construction des plans de formation, de comprendre les souhaits d’évolution de chacun et à terme, de fidéliser les salariés ! » conclut Vincent Gossare.

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